La Ruée Verte, c’est quoi ?
La Ruée Verte relie deux lieux de luttes écologiques et sociales à Marseille : La Base et l’Après M, en passant par la Belle de Mai.
Sous quelle forme ? A nous de le définir, collectivement. On imagine une voie verte, avec plus de nature, des espaces verts, sources de biodiversité, de fraîcheur, mais aussi d’emplois.
Des lieux pour se rencontrer, se poser, relier les quartiers et casser les barrières.
Pourquoi ?
Marseille chauffe !
Augmentation de températures, pics de pollution, îlots de chaleur urbain … Le tout sur fond de crise sociale, avec des prix toujours plus hauts pour se nourrir, se loger, ou se déplacer.
Notre ville doit s’adapter aux conséquences actuelles du réchauffement climatique, et tenir compte des priorités quotidiennes des habitant.es
Crise climatique…
Des arbres qui disparaissent : -50% des arbres en centre-ville en 75 ans à Marseille
Des sols bouillants : 80° température au sol à Noailles en été (2017)
Des pics de pollution : 2 500 décès par an à Marseille liés à la pollution
…sur fond de crise sociale
Le coût de l’alimentation : 1/3 des français.es ne fait pas toujours 3 repas par jour
Le coût de l’énergie : 1/5 des français.es vit dans la précarité énergétique
La crise du logement : 40 000 logements insalubres à Marseille
Notre volonté
Végétalisation
Plus de biodiversité, d’espaces verts et de rencontres ! Pour lutter contre la pollution de l’air, la hausse des températures, et la bétonisation de notre ville qui étouffe.
Entraide locale
Que toute initiative verte soit pensée pour favoriser la rencontre entre les habitant.es, et tienne compte des urgences de chacun.e (précarité, mal-logement, isolement …).
Participation collective
Que toute initiative soit pensée par et pour les habitant.e.s, des différents quartiers, et de leurs réalités.
Coopération
Que la Ruée Verte soit un projet qui unisse différents acteurs citoyens (groupes d’ habitant.es, centres sociaux, associations etc.) pour mieux faire entendre leurs voix.
Phase 1 : la Petite Ruée
La Ruée Verte est un projet de long terme, d’envergure, qui ne peut être construit qu’avec les habitant.es. C’est pourquoi on imagine d’abord une première phase de mobilisation citoyenne sur un an : la « petite ruée ». Plus qu’une concertation, cette phase posera les premières pierres (plantes!) du tracé.
Comment ? En reliant les acteurs de l’écologie populaire autour :
Des micro-projets de quartier
Chaque micro projet :
- est situé entre la Base et l’Après M
- rassemble plusieurs acteurs de l’écologie et du social
- autour d’une action qui mêle nos 4 piliers : végétalisation, entraide, participation et coopération
Un plaidoyer commun sur l’écologie populaire avec :
- 4 rencontres festives et instructives dans l’année
- pour penser les 10 commandements de la nature en ville pour tous.tes
Un site internet qui rassemble informations, outils, photos, vidéos pour montrer ce qu’on fait et nous aider à mieux le faire
Cette phase de mobilisation est cruciale. La “petite ruée” est un projet en soi, une première étape d’auto-organisation pour nous, acteurs citoyens de quartier, afin de mieux se faire entendre, accéder à plus de financements, échanger nos conseils, et sur nos difficultés, être plus visibles.
Cela nous permettra ensuite de construire la Ruée verte, et ramener plus de nature en ville, à plus grande échelle, et de manière juste.
Qui ?
Toutes celles et ceux intéressé.es pour casser les barrières, entre les quartiers, entre les sujets. Penser ensemble la justice sociale et climatique, et commencer à faire des actions concrètes d’écologie populaire dans son quartier
Comment ?
Vous pouvez être dans le projet, en tant que collectif, association, ou bénévole, de 3 façons :
- faire un micro-projet situé sur le tracé, dans votre quartier !
- participer au plaidoyer et aux rencontres
- aider à l’auto-organisation et partager vos informations sur le site internet
Quand ?
Prochaines étapes
- Décembre à avril 2024 : rédaction du projet “petite ruée”
- Mai à juillet 2024 : recherche de financement
- 4-6 octobre 2024 : lancement du projet “Petite ruée” à l’arrivée du Tour Alternatiba à Marseille